Comment bien manger et soigner son alimentation en étant célibataire
Lorsque l’on est célibataire, on n’a pas forcément l’envie de passer du temps à cuisiner juste pour soi. Or le risque est bien souvent de ne pas manger équilibré, avec toutes les conséquences qui en découlent : carences, prise de poids, et risque de favoriser des maladies ultérieures.
En outre, le corps et l’esprit sont étroitement liés. Tout comme il est prouvé que le sport améliore le moral et le bien-être, l’alimentation joue aussi sur le bien-être à différents niveaux.
Manger mal fait de plus souvent culpabiliser, et n’arrange pas non plus l’image que l’on se porte.
Manger mal peut également entraîner des troubles digestifs. Et lorsque l’on sait que le bien-être intestinal (équilibre de notre microbiote) est intimement lié à l’humeur et qu’un dérèglement peut entraîner d’autres troubles, le risque est grand de tomber dans un cercle vicieux. Saviez-vous d’ailleurs que l’intestin était considéré comme notre deuxième cerveau ?
Les mauvais réflexes du célibataire
Le réflexe courant est d’acheter des plats tout préparés. Or il est prouvé depuis un moment que la plupart de ces solutions de facilité, ne sont pas bonnes à la santé.
Vendus à grands renforts de marketing et de formats en portions uniques adaptés aux « solo » (les célibataires étant devenus une cible à part entière), ces plats font partie de ce que l’on appelle les produits ultra-transformés.
Ultra-transformé veut dire que les ingrédients qui le composent ont reçu plusieurs traitements et altérations, sans oublier un ajout fréquent de nombreux additifs, souvent chimiques, aux effets à plus ou moins long terme.
Vous avez tous déjà vu les mentions de type « amidon modifié », « arômes », et bien sûr les longues listes de E suivis d’un numéro. Si tous les additifs ne sont pas néfastes (et certains sont même naturels), méfiance.
Evitez également les produits pauvres d’un point de vue nutritionnel, ou trop gras. Permettez-vous un écart par semaine si vous aimez par exemple les frites au four à la mayonnaise accompagnés d’une bonne bière, mais pas plus. Il est important de parfois se faire plaisir, mais avec sagesse.
Limitez également votre consommation d’alcool, autant pour des raisons de calories que pour ne pas devenir dépendant. En revanche, n’hésitez pas à vous faire plaisir avec une bonne bouteille de vin pour accompagner un bon repas que vous aurez préparé. Une fois ouverte, votre bouteille de vin rouge pourra se consommer en 3 ou 4 jours (essayez de ne pas aller au-delà, sinon le vin se sera trop oxydé et ne sera plus très bon).
Si l’ennui vous guette, le pire réflexe est de commencer à grignoter tout et n’importe quoi, à toute heure. Limitez-vous à quelques en-cas « sains » ou à certains moments de la journée uniquement : fruits, noix de cajou (excellentes d’un point de vue nutritionnel), …
Certaines études recommandent d’autant plus la consommation de tous types de noix en guise d’en-cas qu’elles possèdent de nombreuses vertus pour la santé en plus d’être de bons coupe-faim : riches en oméga-3, excellente source de vitamines, minéraux, magnésium, fibres et antioxydants… Soit de nombreuses propriétés bonnes pour votre cœur notamment.
Attention malgré tout à ne pas en abuser, les noix restant caloriques, et ce même si leur consommation régulière n’est donc pas contre-indiquée si vous voulez cherchez à perdre du poids.
Veillez aussi à ne pas trop manger, ce qui peut vite arriver lorsque l’on mange en faisant autre chose (par exemple en regardant la télé). Selon les préceptes de l’Ikigai, les centenaires du village d’Ogimi devenu célèbre au Japon, conseilleront plutôt de ne jamais remplir votre estomac à plus de 80%. En clair, si vous finissez l’estomac tendu, c’est que vous avez trop mangé – avec tous les inconvénients que cela implique.
L’importance du petit-déjeuner
Quitte à ne pas vouloir passer beaucoup de temps à préparer vos repas, portez néanmoins une attention particulière à l’un des plus importants de la journée : le petit-déjeuner.
Celui-ci n’a pas besoin d’être très élaboré pour être de qualité. Céréales, lait, fruit (pourquoi pas en jus) … Non seulement vous commencerez la journée du bon pied, mais cela vous éviter aussi certains coups de fringales qui vous poussent à grignoter plus tard dans la journée (et souvent des snacks riches en sucre ou en graisse).
Puisque l’on parle de grignotage, ne vous privez pas de tout si votre santé le permet, mais essayez de ne pas abuser des sucreries. Limitez-vous à quelques écarts dans la semaine, sinon le reste du temps essayez de trouver des aliments à grignoter sains : baies, graines, céréales sans sucre et sans additifs, en-cas bio, …
Conseils pour bien choisir ses repas rapides
Rien n’interdit d’acheter des sachets minute ou autres repas prêts à consommer. Choisissez cependant ceux qui ne comportent aucun additif, et qui se limitent à une liste d’ingrédients naturels. Plus la liste est courte, et généralement mieux c’est. Bien sûr, privilégiez aussi le bio.
On trouve ainsi dans le commerce un certain nombre de sachets à micro-onder qui restent des solutions acceptables pour un repas sur le pouce. Souvent à base de céréales (telles que le quinoa) associées ou non à du riz, ce sont des options nourrissantes et plutôt bonnes à la santé.
Si vous aimez les pâtes, essayez de varier en achetant des pâtes à la farine de lentille, d’épeautre, de riz rouge… Ces farines vous apporteront des nutriments souvent plus intéressants qu’avec les pâtes classiques.
Les céréales et légumineuses sont d’ailleurs de très bonnes options, excellentes d’un point de vue nutritionnel, vite préparées, et tout à fait satisfaisantes au goût (si bien assaisonnées).
Achetez par exemple des lentilles vertes ou corail en sachet, faites-les cuire à l’eau bouillante, et servez-les avec deux saucisses végétariennes et éventuellement un peu de moutarde.
Les œufs sont bien sûr l’une des meilleures options au rapport apport nutritionnel / temps passé à la préparation. Au plat, en omelette ou dur, les œufs sont en plus très souvent un moment plaisir. Profitez de ce faible temps de préparation nécessaire pour améliorer vos recettes et expérimenter selon vos goûts. Ajoutez des herbes (persil, ciboulette), de la coriandre. De la muscade. Râpez (un peu) de fromage dessus. Accompagnez vos œufs durs d’une bonne vinaigrette maison avec plusieurs huiles pour différents bienfaits et un bon rapport en omégas 3 et 6.
Les œufs ont l’avantage de laisser libre court à l’imagination !
Et bien sûr, n’achetez que des œufs bio (chiffres inscrits sur la coquille commençant par 0), meilleurs d’un point de vue nutritionnel, et qui vous donneront bonne conscience puisqu’ils favorisent le bien-être de nos chères poules.
En règle générale (et cela fera plaisir à nos lecteurs végétariens), limitez les viandes, surtout si vous ne les achetez pas vous-mêmes chez le boucher. Les viandes transformées dans la grande distribution n’ont bien souvent que peu d’intérêt.
Evitez autant que possible la charcuterie, malheureusement polluée par l’ajout de nitrites. En dehors d’un écart de temps en temps, préférez les saucisses végétariennes ou même les substituts à base de mycoprotéine (protéine de champignon). Avec les progrès, ces substituts sont souvent autant savoureux que de la vraie viande. Evidemment les grands amateurs de viande verront la différence avec un vrai bon hamburger. Mais quitte à acheter des burgers de mauvaise qualité, préférez les substituts. Même au goût vous n’y perdrez pas au change.
Si malgré nos conseils et nos efforts vous ne parvenez encore pas à avoir le meilleur régime alimentaire possible, vous pouvez vous donner un petit coup de pouce en vous tournant vers les compléments alimentaires.
Que penser des programmes de type « Comme J’aime » ?
Les sites proposant des plats tout prêts avec pour objectif de vous faire mincir, pullulent depuis quelques années : Comme j’aime, Cheef, Dietbon…
Dans l’idée, c’est une option intéressante, puisqu’on vous promet des repas équilibrés, et sans effort.
Souvent, le temps de préparation reste cependant le même que si vous faisiez l’achat des ingrédients vous-même. Mais dans tous les cas ce type « d’abonnement » se retrouve souvent plus coûteux, et donc moins intéressant que de cuisiner vous-même.
De plus la composition se rapproche des plats préparés du commerce : même sans forcément contenir de mauvais additifs, et même si ces sites disent travailler avec des diététiciens, on reste sur des plats transformés.
A l’arrivée, mieux vaut éviter, d’autant qu’une fois arrêté l’abonnement, vous revenez au point de départ. Autant donc apprendre à bien vous nourrir et préparer vos repas par vous-même dès à présent. Ce n’est souvent pas plus sorcier !