Psychologie et célibat sont souvent des sujets qui vont de pair. De nombreuses études sont faites sur ces sujets aux liens étroits et dans l’air du temps.
Peut-être subissez-vous aussi la pression sociale de votre famille ou vos amis ?
Mais quels sont les aspects de la psychologie du célibataire qui reviennent souvent et sur lesquelles il est possible de travailler pour celles et ceux qui ont envie de progresser dans leur vie ?

Retrouvez ici quelques pistes pour y voir plus clair et conseils pour vous aider.

Célibataire et Timidité

Jeune homme timide

La timidité est souvent l’une des raisons que les célibataires avancent pour expliquer leur célibat, et qui en pousse d’autres à s’inscrire sur des sites de rencontres.
Il est vrai que la timidité peut empêcher de faire des rencontres, de se lancer, et bien sûr de « conclure » pour paraphraser un certain Jean-Claude Dusse.

Mais la timidité n’est absolument pas une tare, faisant juste partie des nombreux types de caractères dans la nature ! Et certainement pas l’un des mauvais : les personnes timides sont souvent des personnes hypersensibles, pleines de qualité.

Il est donc tout à fait possible de ne pas avoir honte de sa timidité, mais plutôt d’en faire un trait de caractère assumé, et même une force. Les personnes timides sont souvent plus analytiques, et ont une bonne capacité d’écoute, par exemple.

Cependant, votre timidité ne doit pas devenir un obstacle, une barrière, quelque chose qui vous empêche d’avancer dans la vie et de faire ce que vous souhaitez faire.

En termes de timidité sociale, dites-vous bien une chose : hésiter à parler ne repose sur aucune explication logique en termes de danger : vous ne risquez rien.
Peur du ridicule ? Parfois le timide extrapole une situation sur des conséquences qui en fait n’ont que peu de chances de se produire. Et quand bien même vous échoueriez sèchement dans quelque chose ou diriez quelque chose qui n’est pas intéressant (ce qui arrive à tout le monde), comme on le sait, le ridicule ne tue pas !
Certains parviennent même à s’en amuser. Or si vous pouvez le faire, vous verrez ainsi plusieurs bénéfices à assumer et tourner en auto-dérision une situation embarrassante survenue parce que vous aurez quand même tenté quelque chose : vous verrez que vous n’aurez rien perdu, ni rien subi de hautement préjudiciable ; les gens peuvent même rire avec vous (et non de vous), et vous afficherez ainsi sans le remarquer une certaine force mentale qui nourrira votre charisme. Vous entraînerez aussi votre cerveau à une telle situation, ce qui vous fera d’autant moins hésiter la fois suivante.

La Peur de rougir

C’est l’une des expressions de la timidité, et de la phobie sociale. La peur de rougir (parfois excessive et pathologique) est une affection plus courante que vous ne pouviez le penser. Elle a même un nom : l’éreutophobie.

Rougissement

Sans rentrer ici dans le détail de cette manifestation de la timidité parmi d’autres, nous avons pris cet exemple pour souligner l’importance d’une première réaction simple face à ces maux : souvent, le simple fait de mettre un nom sur un état mental, de savoir que d’autres personnes partagent aussi un même trait (que l’on pense souvent à tort unique à soi), peut œuvrer comme une libération, et aider à endormir le phénomène.

Prendre conscience de la normalité de certaines choses aide donc souvent. C’est pourquoi nous ne pouvons que vous conseiller de parler avec vos proches, de lire (voir sur le sujet : Ne plus rougir et accepter le regard des autres – ou encore nos autres conseils de lectures pour célibataires), faire des recherches sur le sujet qui vous touche en particulier, et en dernier ressort, consulter un spécialiste. Ce n’est pas toujours facile, mais ce sont parmi les meilleurs moyens d’avancer, et de laisser certaines affections pour ce qu’elles sont : de simples dysfonctionnements de l’esprit, totalement humains, mais qu’il est souvent possible d’abandonner derrière soi.

Célibataire et le Manque de Confiance en soi

Manque de confiance en soi

Le manque de confiance en soi est l’un des états psychologiques les plus répandus dans le monde. 

Il est souvent auto-nourri, ou nourri par les excès et biais de la société dans laquelle nous vivons (appel constant à la consommation et à la comparaison, compétition, etc.).

L’effet pervers du manque de confiance est qu’il empêche de prendre des initiatives, initiatives qui pourtant combattraient ce manque de confiance.

Les origines d’un manque de confiance peuvent être très diverses : éducation, épreuves de la vie, trait inné… Aussi les intensités sont variables d’un individu à un autre, ainsi que les moyens adéquats pour le combattre.

Sachez que tout le monde sur terre ressent à des moments de sa vie ces doutes, plus ou moins souvent, et sur plus ou moins long terme. Même les stars de cinéma ou de la télé, qui paraissent tellement à l’aise, sont parfois des personnes avec des gros manques de confiance en elles !

D’autres fois, vous ne soupçonneriez même pas de manque de confiance chez certaines personnes qui semblent pourtant très sûres d’elles. Saviez-vous que certains cachent en fait leur manque d’assurance sous des traits de caractères parfois à l’opposé : arrogance, rabaissement des autres, agressivité, … ?

Comment combattre son manque de confiance ?

Heureusement, vous n’avez pas besoin d’en arriver là pour combattre votre manque de confiance. Vous devez simplement prendre conscience de vos qualités, de ce qui fait votre singularité, et de tenter des choses sans peur du jugement des autres. La pratique vous aidera à progresser pas à pas, et ce même si vous devez essuyer un certain nombre d’échecs au début.
Dans tous les cas vous n’avez rien à perdre : vaut-il mieux ne rien avoir sans avoir tenté et se charger avec des doutes et regrets, ou ne rien avoir mais en ayant essayé et au moins progressé ?

Tout en étant conscient de ce trait de caractère donc, il ne faut pas le laisser prendre le pas et perturber votre vie. Vous ne devez pas laisser cette radio interne passer en boucle et en fond sonore le message du « à quoi bon, tu est nul, ça ne marche jamais, tu n’y arriveras pas. » Accueillez le message formulé par votre inconscient (matérialisez-le comme un petit diable sur votre épaule), dites-lui que vous prenez note mais qu’il se trompe, et laissez la pensée négative (et ce petit diable) repartir d’elle-même. A force, il ne reviendra plus…

Amis rient ensemble

La confiance en soi est un sujet si vaste qu’un simple article ne suffirait bien sûr pas à tout passer en revue. Dans les grandes lignes, pour gagner en confiance en soi, voici nos conseils :

  • Relativisez certaines choses qui vous semblent (à tort) des montagnes ou des épreuves où votre vie serait en jeu.
  • Échangez avec vos amis, ouvrez-vous, et voyez ce que les autres ressentent (eux-aussi). Vous aurez parfois des surprises.
  • Donnez-vous des petits défis pour sortir de votre zone de confort, avec pour commencer des choses simples. Par exemple demander votre chemin à un inconnu dans la rue, échanger quelques mots avec la caissière. Notez les choses positives qui en ressortent ne seraient-ce qu’un sourire obtenu. Au fur et à mesure, vous prendrez de l’assurance, et pourrez augmenter le défi et faire des choses de plus en plus anxiogènes.
  • Dans le même ordre d’idée, voyagez, et même si vous n’aimez pas forcément le faire seul(e), forcez-vous.
  • Prenez soin de vous. Faites du sport. Renouvelez votre garde-robe et trouvez de nouveaux vêtements tendance et qui vous plaisent.
  • Lisez sur le sujet, lisez beaucoup. Lisez encore.
  • Faites des activités qui vous plaisent, et observez vos progrès.

Aller voir un psychologue ?

Séance chesz le Psychologue

Si besoin, pour quoi ne pas envisager de consulter un psychologue ?

Important tout d’abord : voir un psy n’est pas un gros mot, ni une tare ! Il s’agit simplement d’une façon de prendre soin de soi (comme lorsque l’on fait du sport), en cherchant à comprendre et se comprendre pour avancer dans la vie. Or il n’y a jamais de honte à avoir lorsque l’on cherche à progresser !

Si vous optez pour cette option un jour, trouvez un psy avec qui vous êtes en confiance, c’est important. Renseignez-vous bien en amont (avis sur le praticien, disponibilité, tarifs, etc.).

Une option à envisager d’autant plus qu’à partir de 2022 les consultations chez le psychologue seront remboursées, en raison de l’impact de la crise du Covid sur la santé et le bien-être mental de nombreux Français.
Remboursées ? Oui vous avez bien lu ! Là où le budget nécessaire pour un tel parcours pouvait être un critère bloquant, voici donc une excellente nouvelle pour qui souhaiterait explorer cette voie.
Notez cependant que cet avantage est soumis à certaines conditions (notamment consultables sur le site Ameli) :

  1. Les consultations sont en partie remboursées par la sécurité sociale, pour toute la population.
  2. Le parcours de soins coordonnés doit être respecté. Il faudra donc d’abord vous adresser à votre médecin traitant qui vous orientera vers un psy sur prescription médicale. Vous n’aurez donc pas forcément le choix du psychologue.
  3. Une dizaine de séances sont prises en charge par an, sans avance de frais.
  4. Les tarifs sont encadrés, à hauteur de 40€ pour la première séance, puis 30€ pour les suivantes. Des tarifs donc inférieurs à ceux pratiqués par les psychologues libéraux.
  5. Les séances peuvent également être réalisées à distance, par téléphone ou en visio.
Pour en savoir plus, consultez le site dédié à ce dispositif : Mon Parcours Psy.